France : la gratuité dicte l’accès aux oeuvres dématérialisées
L’écoute de musique numérique est de plus en plus répandue, notamment grâce aux téléchargements et aux sites de streaming.
En novembre dernier, l’Hadopi (Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet) a publié une étude qui souligne le poids des habitudes en matière de consommation culturelle sur le web : la majorité des consommateurs affirme rechercher d’abord des biens à consommer sur leur site habituel d’accès aux œuvres, spécialement pour la musique.
L’enquête révèle également que la gratuité est de loin le premier critère de choix d’un site d’accès à la culture pour l’ensemble des consommateurs (licites ou non). De fait, les sites de streaming sont le mode de consommation privilégié, particulièrement pour les œuvres récentes, et ce, surtout chez les jeunes adultes possédant un téléphone intelligent. En outre, 25 à 35 % des consommateurs illicites déclarent
se rendre une fois par semaine d’abord sur un site culturel licite, pour ensuite consommer les œuvres découvertes sur les sites illégaux qu’ils connaissent.
Par ailleurs, l’étude REC+ de l’Institut GfK diffusée en décembre dernier indique que les Français écouteraient en moyenne 11 heures de musique par semaine, surtout à la radio et à la télévision. Près de la moitié des Français affirment télécharger de la musique, et les deux tiers d’entre eux déclarent le faire gratuitement ou illégalement.
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