Industrie canadienne de la musique : toujours à l’étude
L’ADISQ demande au Comité permanent du Patrimoine canadien d’identifier les mesures à prendre face aux grands utilisateurs de musique.
Dans le cadre de son étude sur l’industrie canadienne de la musique, le Comité permanent du Patrimoine canadien a appelé l’ADISQ à témoigner devant lui le 25 mars dernier.
Lors de son allocution, l’ADISQ a d’abord rappelé au Comité le rôle clé joué par les entreprises indépendantes canadiennes dans le développement de la carrière des artistes d’ici : en 2012, ces entreprises ont été responsables de 60 % des ventes d’albums d’artistes canadiens, alors que trois multinationales se partageaient 40 % du
marché.
Pour réaliser cette performance, le milieu indépendant de la musique a, entre autres, pu compter sur un financement public. À son niveau actuel, ce financement représente toujours, quoique plus difficilement, un levier essentiel pour maintenir un certain niveau de production de contenus musicaux et à un rayonnement conséquent.
L’ADISQ a poursuivi en insistant sur le fait que le milieu de la musique a subi de grands bouleversements avec le développement rapide des technologies numériques.
Pourtant, rappelle l’ADISQ, la musique n’a jamais été aussi accessible et utilisée. Par contre, les revenus qu’elle génère pour les partenaires de la production de contenus n’ont jamais été aussi maigres.Ce sont d’autres acteurs qui accaparent les revenus des nouvelles utilisations de la musique.
Par conséquent, conclut l’ADISQ, le Comité doit porter une attention particulière et prioritaire à l’identification des mesures à prendre face à ces grands utilisateurs, pour s’assurer que le public canadien ait un accès durable à la musique d’ici.
Le rapport du Comité est attendu au plus tard à l’automne 2014.
