Les festivals représentent un vecteur économique important en France
Deux études parues récemment témoignent de la vitalité et de la variété de l’offre culturelle dans l’industrie française du spectacle vivant.
« Les festivals de musiques actuelles en France : évolutions 2008-2012 d’une constellation de la diversité », un dossier paru dans le CNV en janvier 2014, révèle que les festivals sont des acteurs clés de la diffusion en France.
L’état des lieux, effectué sur une période de cinq ans, estime à environ un millier le nombre de festivals programmant ou proposant une programmation de musiques actuelles et de variétés en France, dont les deux tiers ont lieu au cours de la période estivale.
En 2012, les festivals auraient consacré en moyenne 40 % de leurs dépenses au poste technique, logistique et sécurité ; 30 % à l’artistique ; 14 % aux frais de structure ; 8 % à la communication et 8 % en dépenses et activités autres. Du côté des produits, le dossier montre que les festivals sont financés, entre autres, à 40 % par leurs recettes de billetterie ; à 22 % par des collectivités territoriales et à10 % par les produits des bars et buvettes.
Par ailleurs, le CNV, l’Irma et la Sacem ont fait paraître le 25 avril dernier, dans le cadre du Printemps de Bourges, une autre étude intitulée La carte des festivals de France en 2013. Cette dernière analyse la répartition des festivals par régions et révèle notamment que des festivals de tous les genres artistiques ont lieu sur l’ensemble du territoire français, et non seulement dans les grandes agglomérations.
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