Entamer 2021 sous le signe d’un optimisme prudent

Financement
Philippe Solange New 592X332

Mot du président et de la vice-présidente aux affaires publiques et directrice générale.

Pour amorcer ce premier mot de l'année, permettez-nous de vous souhaiter que 2021 soit la meilleure possible et que certaines des promesses qu’elle porte se réalisent rapidement. Nous saisissons aussi cette occasion pour souligner tout le travail accompli par les membres de l’ADISQ au cours de la dernière année. Malgré la tempête qu’ils traversent, ils se sont montrés disponibles et généreux lorsque l’ADISQ a eu besoin de leur contribution pour optimiser ses actions et son soutien. La cohésion que l’on observe depuis le début de la crise malgré l’adversité est une force qui honore l’industrie. 

Alors que les salles de spectacles sont toujours fermées, et ce, au moins jusqu’au 8 février, et que le Québec vit depuis quelques semaines avec un inédit couvre-feu, c’est animé d’un optimisme prudent que le milieu de la musique entame cette nouvelle année.  

Les bilans annuels, bien que cela ne soit pas très surprenant, brossent un sombre portrait de 2020. Les ventes d’albums physiques ont diminué de 46% par rapport à 2019, et les ventes numériques, qui ont toujours été nettement moins importantes que ces dernières, ont aussi continué leur descente. En streaming, on observe que l’élan de notre musique, qui y était en constante progression, a été freiné : un phénomène que nous suivons de près. À n’en pas douter, l’absence de spectacles, en plus de priver les entreprises d’ici d’une part importante de leurs revenus, complexifie de façon marquée la commercialisation de l’enregistrement sonore.  

Il faut applaudir, évidemment, le début de la campagne de vaccination. Il s’agit de la nouvelle suscitant la plus grande dose d’espoir depuis le début de la pandémie. Après un hiver peu prometteur, le printemps nous permettra-t-il de retrouver, même de façon restreinte, le public ? À quoi ressemblera la saison, si précieuse, des festivals ? Entre l'optimisme suscité par les vaccins et les craintes apportées par l'apparition de nouveaux variants, bien malin celui ou celle qui peut aujourd’hui répondre à ces questions.  

Une chose est certaine : le milieu de la musique, bien qu’il traîne à la cheville le lourd boulet d’une année 2020 catastrophique et épuisante, est prêt à toute éventualité. Artistes et équipes continuent de planifier des spectacles en présentiel et l’offre numérique, qui ne se substituera jamais au contact vivant, se développe à grande vitesse. En effet, aux côtés des prestations de salon nées spontanément dès les débuts, l’industrie poursuit l’exploration et expérimente une foule de formules, de plus en plus professionnelles. Nous sommes bien placés pour savoir que dans l’univers numérique, la rentabilisation de ce nouvel outil sera difficile à atteindre. Pour l’instant, ce qui est maintenu par tous ces efforts, c’est une activité économique en soutien aux créations qui continuent de voir le jour ainsi que le lien avec le public ou, pour le formuler autrement, la possibilité pour notre musique de continuer d’exister et de se développer malgré tout. Ce n’est pas rien.  

Répétons-le : depuis les débuts de la crise, les gouvernements sont présents pour le milieu. Alors que l’industrie est toujours en plein cœur de la crise, l’ADISQ veillera à ce que des mesures aussi importantes que celles consenties jusqu’ici soient maintenues. 

Et c’est avec une énergie renouvelée que le personnel de l’ADISQ et le conseil d’administration continueront d’être à pied d’œuvre pour accompagner les membres de l’association dans cette longue épreuve.


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