Octobre 2020 : entre célébrations, consternation et espoir

Financement
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Mot du président, Philippe Archambault et de la vice-présidente aux affaires publiques et directrice générale, Solange Drouin.

Pour l’ADISQ et le milieu québécois de la musique, le mois d’octobre est toujours synonyme d’effervescence et de festivités... ou comme le veut notre expression dorénavant consacrée, de “champagne et showbizz”.  Les lancements et les premières ont l’habitude de se succéder, puis à la fin du mois, la Semaine de toutes les musiques célèbre l’excellence de notre milieu et pave la voie à la période si importante qui précède Noël.

Cette année, les festivités ont été maintenues. Et malgré les contraintes importantes qui se sont invitées, l’ADISQ a présenté des Galas époustouflants, qui ont une fois de plus illustré la puissance et le pouvoir rassembleur de notre musique.

Mais sous cette façade lustrée, le mois d’octobre marquait le retour à une période sombre pour le milieu du spectacle. À la fin du mois de septembre, le gouvernement annonçait qu’après une courte période de réouverture pendant l’été, avec des jauges très restreintes, les salles de spectacle étaient à nouveau tenues de demeurer fermées pour 28 jours dans les (nombreuses) zones rouges de la province. On sait maintenant que cette interdiction a été reconduite pour 28 jours supplémentaires, sans garantie de réouverture à la fin de cette période.

La surprise et le choc qu’avait suscités la première vague de fermeture s’amenuisent, mais les effets délétères et inquiétants de cette mesure pour l’ensemble de notre milieu, eux, s’accentuent au fil du temps. L’ADISQ n’a d’ailleurs pas manqué de réagir publiquement à cette nouvelle annonce.

Il faut reconnaître que les gouvernements allouent à notre secteur un soutien financier important depuis le début de la crise et que cette nouvelle vague de fermeture s’accompagne heureusement d’une somme supplémentaire de 50 millions de dollars versée par le gouvernement du Québec à ceux qui continuent de créer, produire et programmer des spectacles, malgré l’incertitude et les contraintes. Mais si le risque financier est amoindri, d’autres perdurent : notre écosystème est fragilisé et il faut préparer dès maintenant notre futur sur des bases solides et appuyées durablement par les pouvoirs publics.

Dans les semaines qui viennent, l’ADISQ poursuivra son travail continu de cueillette d’information auprès du milieu afin de pouvoir porter avec le plus de justesse possible ses besoins auprès des décideurs. D’ici là, à n’en pas douter, le milieu de la musique continuera d’impressionner par sa résilience et son dynamisme : en virtuel, dans les médias traditionnels, en studio et dans les salles de répétition, malgré tout, parce que les carrières des artistes ne se mettent pas en pause.

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